« TOUT le monde � la t�te de la Financial Bank sauf Jean-Luc Labont� ». Suite � la grogne des agents de la Financial Bank, le nouveau directeur contest� tape du poing sur la table et sort les griffes : il licencie 44 agents sur une centaine de gr�vistes. Pour Labont� et compagnie, il n’appartient pas aux agents d’une soci�t� de contester le choix du conseil d’administration. Mais les victimes refusent d’admettre la fatalit�. Ils d�ballent tout sur la voie publique et crient au scandale. Les centrales syndicales s’en m�lent, la fronde sociale aussi. Le gouvernement, harcel�, joue au sapeur pompier et n�gocie la r�insertion des travailleurs d�bauch�s.
Que reproche-t-on � Labont� ?
Faux et usage de faux, �mission et complicit� d’�mission de ch�ques sans provision, pratiques bancaires peu orthodoxes, incomp�tence, le chapelet est long. Il aurait commis tous ces forfaits en tant que directeur des op�rations au temps o� la banque �tait sous administration provisoire. A en croire les fonctionnaires concern�s, c’est pour pr�venir la banqueroute de leur soci�t� qu’ils ont cri� haro, d’autant qu’il y a des pr�c�dents et que nombre de banques b�ninoises ont d�j� ferm� pour faillite. Pire, l’actuel pr�sident du conseil d’administration, Malam Idi, a �t� directeur g�n�ral de la d�funte Banque commerciale du B�nin qui n’a laiss� dans le c�ur des habitants de ce pays que d�pit et amertume. Et l’histoire raconte m�me que les hauts perch�s d’alors pouvaient envoyer leurs chauffeurs retirer de l’argent dans les banques sur simple pr�sentation d’une carte de visite. Nos banquiers croyaient donc aider nos gouvernants dans leur discours sur la lutte pour la moralisation, n’ayant pas compris que les slogans passent plus vite que les actes. Car tout le monde �touffe depuis le retour aux affaires des fossoyeurs de l’�conomie nationale, des margoulins, en somme.
Ironie du sort, alors que la courbe de la corruption poursuit sa grimpette, notre pays le B�nin, � en croire le dernier barom�tre de Transparency International, figure en bonne place parmi les pays les plus vertueux du continent africain (neuvi�me sur une cinquantaine de pays). De quoi couper le souffle et rabattre le caquet � tous les d�nonciateurs chevronn�s et patent�s de la corruption.
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6 février 2005 [retour au début des forums] |
Bonjour, Je pense qu’il ne faut pas, en effet, juger sur des rumeurs. Toutefois et comme d’habitude, Labont� est un fusible qui couvre les vrais magouilles des anciens D.G. vite promus et mut�s. Alors si vous suhaitez faire un vrai travail journalistique, allez enqu�ter sur place et essayer de voir quels sont les acteurs de cette lutte pour le pouvoir. C’est une guerre ouverte entre plusieurs dirigeants qui se servent des locaux comme boucliers. |
> B�nin : la Financial Bank dans la tourmente |
1er janvier 2005, par [retour au début des forums] |
Jze pense qu’il ne faut pas juger un homme sans avoir de preuves de sa culpabilit�... Vous ne proposez aucun avis r�el de journaliste, vous ne faites ici que remmettre sur le tapis ce que criait la foule, sans aucun respect de l’ethique journalistique. merci |