En apart�, au nom d’un collectif regroupant autour du Citoyen Lambda les frappeurs � toutes les portes et les z�l�cteurs d’en bas, faisons un peu de fiction.
Imaginons que le S�nateur du Var Fran�ois TRUCY ait exerc� une fonction au secr�tariat de la Commission s�natoriale des Finances, du contr�le budg�taire et des comptes �conomiques de la Nation sur les lieux de m�moire. Il serait alors solidaire et co-acteur d’un rapport d’information, pr�sent� en s�ance du 31 octobre 2007. Attribuons une r�f�rence � ce rapport et donnons-lui le n° 65. Envisageons un rapporteur ; ce serait le s�nateur Charles GUEN�.
Comme tout rapport de ce niveau, il devrait servir � transmettre des propositions aux parlementaires et � leur tutelle. Parfois d’ailleurs ce ne sont que des recommandations ou des positionnements plut�t philosophiques.
Poussons jusqu’� la superstition et prenons par exemple une phrase d’un alin�a de la proposition qui porterait le n°13 : « Il est, en effet [� propos des cimeti�res ext�rieurs � la m�tropole et en p�ril d’abandon], de l’honneur de notre pays de faire respecter ses morts, afin que les s�pultures de nos compatriotes restent d�centes et que leurs familles retrouvent un minimum de s�r�nit�. » C’est tellement vrai que l’on s’y croirait.
Ne peut-on pas alors s’interroger sur la r�ciprocit� de cette intention ; comme aurait pu le faire un - ou le - « citoyen Lambda » inform� de cette intention vertueuse.
En effet, comment ne pas envisager les m�mes �gards aux ayants droit des s�pultures �trang�res sur notre sol. Et sur ce sujet, se permettre d’interpeler le S�nateur TRUCY. Oser le solliciter afin de conna�tre tout simplement son avis sur le d�labrement dans lequel se trouve le site de la Poudri�re Saint-Pierre � Toulon. Il y a l� le tombeau de fait, depuis fin ao�t 1944, de ressortissants allemands victimes des combats de la lib�ration de notre ch�re ville. Des ouvrages de r�f�rence en traite depuis des d�cennies et des moyens plus contemporains se sont pench�s sur le sujet ; parmi eux. Ce fut la ville accompagn�e puis tenue par Fran�ois TRUCY lorsqu’il s’est agit de r�ceptionner les logements de la Colline Saint-Pierre. C’est sous sa responsabilit� que fut plac�e en son temps l’Ecole maternelle construite � la verticale de la n�cropole. Une zone rouge, un lieu de m�moire, volontairement maintenue invisible, en allant jusqu’� faire obturer le puits d’a�ration. Chape de plomb pour bottes de cuir.
Pour lui, � la lecture de sa r�ponse, il n’y a maintenant plus qu’une sanction qui compte, celle des urnes. Ailleurs, l’impunit�. Ici m�me, et pour ce seul commentaire bien s�r, il b�n�ficie m�me de l’appui du citoyen @li, pourtant grand d�batteur sur Cuverville. Ici sa verve habituellement destructrice, ravageuse, renvoie � la l�gitimit� de l’Un et � l’opportunit� de la proximit� de l’Autre.
@li torpille d’Huberman ? Permettez-moi d’en douter. On savait d�j� qu’il travaillait dans l’industrie de l’armement. Il reste � savoir vers qui est orient�e la torpille : les « cons d’�lecteurs », les « girouettes de courses », des citoyens lambda. A moins que ce chasseur ne soit qu’un apprenti, un rabatteur.