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Vivons sereins en attendant la canicule
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Cuverville s’ouvre au monde de l’entreprise
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Le trois novembre, c’est la Saint-Hubert !
(05/11/2003)
La dure loi du chiffre
(07/10/2003)
Alerte � Matignon
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Tu seras chasseur, mon fils !
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Cuverville a mis la main sur un document ultra-confidentiel que nous d�voilons illico. her p�re No�l - cher babbo Natale comme on dit sur la terre de mes anc�tres, car c’est �a la France, multicolore, pleine de toutes les races et de toutes les origines, et chacun peut y r�ussir et devenir un personnage m�me quand on n’a pas fait l’ENA ! J’en sais quelque chose ! Mais attention : bien que figure embl�matique, moi je dis humilit�. Et moi je dis travail. Beaucoup de travail. Un peu de rugby ou de VTT le dimanche, mais surtout du travail. Pour No�l, je voudrais : d�j�, rester encore un peu au gouvernement. Un remaniement ? Ca m’emb�terait. On a chaud aux fesses, en ce moment. Bien s�r je pourrais �tre plus mal loti, secr�taire d’Etat c’est un bon tremplin pour un poste de vrai ministre quand je serai vieux. Et je m’en sors plut�t pas mal vu la d�bandade actuelle. J’ai la c�te depuis que je me suis fait remarquer favorablement par monsieur Raffarin quand j’ai propos� de supprimer un jour f�ri�. Pas mal, hein ? Pauvre Jean-Pierre. Il est brave, il a d� te commander un Raffarin III, mais il ne l’aura pas. A Toulon je voudrais un th��tre. Pas un truc avant-gardiste � la con qui va m’amener plein de probl�mes comme quand j’avais inaugur� l’espace d’art contemporain du boulevard de Strasbourg, avec ce jobastre qui m’avait fait cramer des pneus dans tout l’immeuble, et cette femme qui voulait suspendre de la viande froide � des crochets pour faire des esp�ces de mobiles, j’avais dit stop juste � temps ! Vraiment n’importe quoi ! Ca ne rentre m�me pas dans un salon, alors que j’ai encore r�cemment achet� un tableau sur le port de Sanary, des pointus � la p�che avec la voile en relief, et c’est super dans la chambre des gosses. Non, je voudrais un vrai th��tre classique avec des machins rouges et les trois tocs et tout le toutim, des vrais artistes comme Jean Lefebvre ou Francis Lopez... Comment... ? Il est mort ? Merde ! Voil� ce que c’est, avec le boulot, je ne me tiens plus au courant de rien. C’est pour �a qu’ils ont repass� les Tontons flingueurs � la t�l�, alors ? Sacr� film, �a ! Culte ! "Touche pas au grisbi, salope !" Ah ah, � mourir de rire ! Pardon ? Ce n’est pas Jean Lefebvre qui est mort, c’est Francis Lopez ? Ah la vache ! Claude-Henri ne m’a rien dit ! Il commence � s�rieusement m’agacer, celui l� ! Depuis qu’il est directeur de l’Op�ra, je suis oblig� de rattraper toutes ses conneries ! Bon enfin, je ne vais pas m’�tendre dans cette lettre, on verra �a plus tard. Mais je ne voudrais pas t’importuner davantage, je sais que tu es tr�s sollicit� en ce moment. Que veux-tu, j’adore �crire des lettres ! Bon, l�, je crois que j’ai fait le tour. Ah oui ! N’oublie pas de m’ajouter un peu de paix dans le monde et le dernier Harry Potter. Je t’en remercie.
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