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Maryse Joissains : Toulon exporte ses cerveaux

dimanche 2 septembre 2007
par Saint-Just

Quand vous arrivez à Aix-en-Provence depuis Toulon, vous pouvez lire « Aix : ville d’art » sur le panneau d’autoroute. Vous comprenez alors que vous mettez les pieds dans un haut lieu de culture. Mais ce que vous ignorez sans doute, c’est que l’artiste de music-hall qui conduit cette ville depuis 2001 est toulonnaise. Moins médiatisée que Gilbert Bécaud ou Yves Pujol, et pourtant, quel talent !

MARYSE Joissains-Masini est députée-maire d’Aix-en-Provence. Elle se dit volontiers « fière d’être française, fière des valeurs républicaines, des valeurs du drapeau ». Nous n’en attendions pas moins d’une vraie Toulonnaise. Voyons plus avant quelles sont ces valeurs si chérissables, et voyons comment cette dame a réussi son ascension « à la seule force du poignet ».

Ma famille, népotes et moi

Elle naît le 15 août 1942 dans le quartier Saint-Roch. Peu de temps après la flotte se saborde, signe tragique du destin. Auquel s’ajouterait un lien de parenté plus ou moins lointain avec l’ancien (futur à l’époque) ministre de la Santé Jean-François Mattéi.

Cheminot et pâtissier, son père était communiste, garde du corps de Maurice Thorez à ses heures et vendeur de l’Huma. Bref, le pedigree du parfait camarade. Or on le sait, le communisme, c’est de la génétique récessive. Maryse mettra tout de même trente ans à se dépatouiller de ce fléau pour enfin pouvoir lire Le Figaro en toute quiétude.

Il faut dire qu’entre temps la jeune Maryse a goûté à la fac de Droit, à Toulon puis Aix. Comme le dit la chanson de Renaud, « étudiant en Droit, y a plus de fachos dans ton bastion que dans un régiment de paras ». Cela permet de rééquilibrer la pensée politique. Scolairement parlant elle fait rapidement ses preuves, et si les arguments rhétoriques face à ses petites camarades de promo viennent à manquer, Maryse sait dit-on sortir la boîte à gifles.

Elle rencontre Alain (Joissains, qui travailla un temps comme docker dans le port de Toulon), et ouvre avec lui un cabinet d’avocats. C’est le début de la gloire. Une gloire qui passe par l’accession de Monsieur au poste de premier magistrat de la ville d’Aix en 1978, une gloire ternie en 1983 à cause d’une sombre affaire d’abus de biens sociaux concernant la construction d’une villa.

Maryse poursuit néanmoins son but en politique. Première adjointe de Jean-Pierre de Peretti et conseillère régionale de 1983 à 1989, membre du comité de soutien de Jacques Chirac en 1994, elle devient maire d’Aix-en-Provence en mars 2001, députée l’année suivante réélue en juin dernier. Ces fonctions lui permettent de placer sa famille.

Un mois après son arrivée à l’Hôtel de ville, Madame confie à son époux (ancien premier magistrat de la ville donc, et conseiller municipal d’opposition de 1995 à 2001) un poste vacant de collaborateur de cabinet au titre de "conseiller spécial du maire". Sa fille, Sophie, se voit attribuer le rôle de collaborateur de cabinet du président de la communauté d’agglomération du pays d’Aix (un président qui n’est autre que maman), "chargée de la coordination avec les communes".
Selon le Canard Enchaîné du 18 janvier 2006, « la député-maire UMP d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains-Masini, a déposé une proposition de loi qui fera sûrement date. Cette copine de Chirac veut permettre aux chefs de cabinet et autres dircab’ des collectivités territoriales d’intégrer la fonction publique sans passer de concours [...] Elle propose simplement deux conditions à remplir pour accéder directo au statut d’attaché ou d’administrateur territorial : disposer d’un diplôme universitaire "consacrant un cycle d’étude" et avoir été membre d’un cabinet pendant "cinq années consécutives" ». La loi ne passera finalement pas (pas sous le mandat Chirac en tout cas), mais c’est l’intention qui compte : de quoi resserrer encore les liens familiaux.

Une politique du milieu mais de droite

Maryse respecte le principe républicain de la laïcité Femme de droit et de droite, Maryse aime l’ordre et la sécurité. Pour preuve cette autre proposition de loi signée par l’intéressée le 8 avril 2004, tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme.
Ou encore ce beau projet baptisé Marise ("Moyen d’Action contre les Risques liés à l’Insécurité, à la Santé et à l’Eau") : un bracelet ou un collier, muni de trois boutons d’alerte (police, SAMU, autre), doterait Aix-en-Provence de la « meilleure approche sécuritaire au monde » pour environ vingt euros par mois et par bourgeois. Une partie de la somme reviendrait à la municipalité pour financer une importante police municipale. Le rêve...

Mais aimer le Droit ce n’est pas toujours se plier à la loi ni aimer la justice. Des esprits chagrins de l’UDF et des Verts soupçonnent Madame de confondre ses intérêts et ceux de la commune, quitte à s’attaquer à la liberté de la presse. C’est ainsi que lorsque L’Express du 27 avril 2004 et Libération du 29 évoquent les liens entre les Joissains et un flic peu scrupuleux, la dame se fâche bien fort.
Rappel des faits : Le commissaire principal de la brigade des stups de Marseille, Eric Burle, est suspendu de ses fonctions pour violation du secret professionnel. Le brave homme avait imprimé une fiche de police strictement confidentielle (Stic), concernant le directeur de l’office HLM d’Aix-en-Provence à l’époque en contentieux avec la majorité municipale. Le document avait été glissé « anonymement dans ma boîte aux lettres », d’après Maryse Joissains. Sauf que le Stic mentionnait la date et l’heure de consultation, ainsi que le code informatique permettant de remonter jusqu’à l’utilisateur : le commissaire Eric Burle. « La contrepartie d’un service professionnel qui lui avait été rendu dans le cadre d’une enquête », plaide son avocat, Me Lucien Simon [1]. Surtout que la maire d’Aix avait insisté peu avant l’affaire pour que M. Burle fût nommé commissaire central de la ville. La hiérarchie avait refusé : Burle était déjà dans le collimateur. Tous ces liens faisaient dire au Procureur de la République que l’ex-patron des stups évoluait depuis longtemps dans « une petite confrérie idéologique et politique ».

Ce que Maryse retient de l’affaire, c’est surtout le nom de ce procureur, M. Jacques Beaume. Elle le connaît bien, « il ne m’aime pas, c’est réciproque » déclare-t-elle à Libération en avril 2006. Libé en profite pour publier des extraits de courriers (dont celui qu’elle a adressé au président de la République pour lui demander la tête de Beaume), où l’on comprend que le proc est à l’origine de tous ses maux : la chute de son mari, qui aurait induit le suicide de son père, la mort par chagrin de sa mère, le cancer de sa fille. Comment un seul homme peut-il provoquer tant de malheurs ? Parce que M. Beaume était déjà substitut lors de l’affaire Alain Joissains au début des années 80.

Mais il y a d’autres gens qui font rien qu’à embêter Maryse. Elle envisage un temps de « déposer plainte contre M. De Peretti pour harcèlement moral » [2] suite aux critiques répétées de l’opposition concernant la gestion de la ville. Vas-y, joue de la manivelle !

La sécurité du travail

Qui a dit : « pourquoi ne pas utiliser les détenus en fin de peine pour nettoyer nos campagnes ? » (2/2002), « il faut appliquer la tolérance zéro, lutter contre les économies parallèles, éradiquer la drogue qui tue nos enfants, la jeunesse doit être saine, et non plus avachie » (15/5/2002), « le patron c’est moi et tout ça, ce sont des manoeuvres de petits morpions qui me mordent les fesses » (12/12/2003), « j’en ai ras le cul des intermittents » (12/2004), « ici on a des syndicats qui ne sont pas tristes. De temps en temps il faut les éponger mais ils font leur boulot » (20/1/2006) ?
Eh oui, cher lecteur, c’est notre belle Maryse. Tu viens de lire quelques échantillons de ce qu’ici, à Aix-en-Provence, on nomme les "joissinades" [3]. Mais elle assume : « J’ai mon franc parler, c’est tout ». Un franc-parler souvent dirigé vers la France d’en bas, cette France qui souffre comme aime à le rappeler notre bien aimé Président de la République.

L’objectif de Madame Joissains est de faire d’Aix-en-Provence la première ville de France dans tous les domaines. Elle n’hésite pas à laisser les clés de la maison aux entrepreneurs, surtout les petits et moyens patrons. Ils sont « les maîtres de l’emploi », ils votent et font voter aux élections locales. Madame ne les a tout de même pas attendus pour se battre et obtenir l’implantation du projet ITER. Modeste avant tout, Maryse avance qu’elle s’est contentée d’être « au coeur des énergies et d’avoir une position fusionnelle ». Il lui a fallu pourtant braver, une fois de plus, ses détracteurs. Ce qu’elle a fait grâce à sa force de persuasion atomique.

La ville connaît comme tant d’autres une crise de l’habitat, si bien que Madame la Maire envisagea de limiter la construction de logements sociaux à 500 au lieu des 700 prévus pour les 2400 personnes mal-logées d’Aix, afin de ne pas accueillir « toute la misère du monde [...] et dissuader ceux qui n’ont pas de travail de venir s’installer ici ». Car Mme Joissains-Masini est bien consciente que les pauvres envient parfois trop les riches : ils jouent au loto, passent à la télé chez Arthur... Elle veut alors « leur apprendre qu’il ne sert à rien d’avoir de l’envie vis-à-vis des catégories sociales favorisées. Chacun peut y accéder à condition de faire l’effort, d’avoir la volonté de réussir et de croire fermement dans l’avenir [...] Dans ce pays, les postes les plus importants sont détenus par des gens venus de milieux sociaux défavorisés » [4]. Il va de soi que les sans-abri n’ont qu’à bien se tenir : ils ne sont pas les bienvenus, ni devant l’office du tourisme, ni ailleurs. Ceux qui soutiennent les SDF peuvent toujours les prendre « dans leur jardin », avertit Maryse.

Il n’y a pas d’alternative au travail. Tu es pauvre, tu travailles. Tu n’as pas de logement, tu travailles. Tu es chômeur ou RMIste, gare à toi, Maryse a déposé une proposition de loi autorisant les communes et leurs groupements à te proposer un emploi correspondant à ton niveau de qualification pour réaliser des activités d’intérêt général.

Pour le CPE, Maryse s’est même rappelée aux bons souvenirs de mai 68 en lançant aux manifestants le désormais célèbre « Messieurs vous représentez la chienlit ». Son problème, c’est que la chienlit prolifère à Aix, ville réputée pour les étudiants qui s’y répandent.

C’est dans le même état d’esprit que l’immigration, l’irrégulière, la mauvaise, la pas belle, est rejetée par l’intéressée. La même sérénade, le même refrain de la « pompe aspirante [...] qui met en danger notre système social, et crée une délinquance de besoin, car tous ces êtres humains, qui résident irrégulièrement sur notre territoire, ont besoin de se nourrir et d’entretenir leur famille. Ils peuvent sombrer, pour se faire, dans la délinquance, ou être la proie de réseaux mafieux » [5].

Polyphobies aixoises

Ce joli couplet sur l’immigration qui, telle une sangsue, pompe le sang des Français, voire, crime odieux, vole le travail de nos Arabes !, est un refrain que nous chante la droite décomplexée. Maryse, par son verbe haut en couleurs autant que par ses idées, appartient à cette famille politique qui n’a plus à soutenir l’héritage gaulliste, le complexe vichyste ou le traumatisme de la guerre d’Algérie.

En juin 2004, la députée aixoise signe un texte relatif à la lutte contre la polygamie qui commence ainsi : « En France, beaucoup d’étrangers vivent en état de polygamie, situation incompatible avec les lois de la République qui n’admettent que la monogamie. De plus, cette pratique de la polygamie a pour effet de grever fortement le budget social du pays. » Nous retiendrons la quantification très précise de ce phénomène (beaucoup), et le chiffrage budgétaire (fort).

Problème corollaire à la polygamie, le mariage blanc qui menace l’identité nationale et même aixoise. Maryse n’a pas hésité à interroger le Garde des Sceaux de l’époque, M. Perben, « sur les mesures qu’il entendait prendre pour lutter contre les mariages simulés [...] et les mariages forcés qui sont célébrés quotidiennement entre des Français et des étrangers ». La députée-maire qui s’est faite à la force du poignet n’aime pas la simulation. Elle est d’autant plus inquiète que sa fonction a pu lui faire « constater combien les officiers d’état civil sont démunis face à ce phénomène conduisant à la régularisation de la situation administrative de ces personnes qui utilisent l’institution du mariage pour obtenir des titres de séjour puis la nationalisation française, ce qui constitue clairement l’une des formes de l’immigration clandestine dans notre pays ». Elle avait alors dénoncé au procureur de la République près de soixante mariages suspects. Sur quels critères ? Il faudrait voir.

Ceci étant, l’invasion étrangère porte en son sein des problèmes bien plus graves que de simples histoires d’amour et de dépenses sociales. L’étranger porte la guerre, le terrorisme, la barbarie. C’est en tout cas ce que l’on peut comprendre à la lecture de la proposition de loi n°1521, enregistrée en avril 2004 (deux mois avant la polygamie), tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme. « Aujourd’hui, nous avertissent les auteurs du projet, la terreur est mondiale, organisée, fanatique. Le terrorisme utilise désormais les moyens les plus archaïques et les technologies les plus sophistiquées aux pires fins : il tue massivement et n’épargne aucun pays. Ces attaques meurtrières ne visent pas seulement des individus mais les valeurs fondamentales de nos Etats démocratiques et la première d’entre elles, la liberté. La menace, qui pèse sur eux, est permanente, globale et diffuse ». On en claque tellement des dents qu’on a du mal à articuler la question qui tue, pourquoi tuer les tueurs. Le texte de loi nous apporte la réponse. Tout simplement parce qu’ « une fois arrêtés [...] ces terroristes condamnés à la prison à vie [...] continuent à communiquer au grand jour depuis leur cellule avec leurs complices, à donner des interviews voire à publier leurs mémoires ? L’exemple récent du terroriste Carlos emprisonné en France en a donné une triste illustration. » En fait, pour être tout à fait précis, un bon terroriste ça existe, et on peut même dealer avec lui des centrales nucléaires, peut-être, à condition qu’il autorise la libération des infirmières bulgares.

La droite n’a pas à culpabiliser de ses préférences. Assassiner les terroristes, ça a déjà été fait en d’autres temps et d’un strict point de vue militaire, et ça n’avait pas trop mal marché paraît-il. La droite a trop longtemps suivi le grand Charles pour aujourd’hui ne pas réévaluer l’importance des anciens de la Coloniale et des rapatriés revanchards. Dans une ville comme Aix-en-Provence, qui accueille la maison Maréchal Juin, la question algérianiste est tout aussi importante qu’à Toulon. C’est ainsi que Maryse s’est retrouvée devant le Mémorial National des Français d’Algérie et Rapatriés d’Outre Mer [6] à écouter sans broncher les râles aigris d’un nostalgique effrayé. « Mesdames et Messieurs les élus, citoyens Français prenons garde, alerte le prédicateur, l’Anti-France renaît. Pour la combattre il faut à nouveau revenir au respect des valeurs morales de civisme et de culture Judéo-Chrétienne de notre Patrie qui redonneraient à la famille française son développement harmonieux, et serviraient d’exemple pour les sociétés multiconfessionnelles et multi ethniques dont on constate l’émergence croissante. » Si Madame la Maire n’a pas pipé mot, c’est certainement qu’elle était encore sous le coup de l’émotion après que l’orateur lui eût envoyé au nom de ses compatriotes un franc : « Maryse merci ». L'Algérie française reste raide Merci d’avoir, parmi tant d’autres, voté la loi du 23 février 2005 qui mettait à l’honneur les bienfaits de la colonisation.
Attention ! Les cris larmoyants des droits-de-l’hommistes parviennent déjà à la rédaction. Non, Maryse n’est pas raciste ! Car elle a embauché une dénommée Assia à la Communauté du Pays d’Aix.

L’année 2007 a permis de clouer le bec à ses nombreux détracteurs. Le peuple aixois a réélu sa pasionaria à la Chambre des députés. Nul ne sait s’il la maintiendra en 2008 au poste de premier magistrat d’Aix-en-Provence. Mais les Toulonnais, eux, devront lui être à jamais reconnaissants. Car cette dame est allée à Toulon, y a vu « des palmiers partout » et a trouvé ça « beau », si beau qu’il « faut planter des palmiers à Aix ».

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Cet article puise une grande partie de ses sources dans des articles déjà publiés dans la presse nationale (Les Echos, Le Point, L’Express, Le Nouvel Observateur). Le Nouvel Obs a essuyé un procès contre Mme Joissains et en est sorti vainqueur.

[1] Actuel président du Pays d’Aix Rugby Club, nous aurons certainement l’occasion d’en reparler.

[2] La Provence, novembre 2004.

[3] Recueillies dans la presse et quelques réunions officielles par les Verts du pays d’Aix.

[4] In Nouvelle proximité, outil de propagande de la députée UMP.

[5] Sur le site de la députée.

[6] Cette cérémonie des 40 ans du monument (le 22 octobre 2005) était pour ainsi dire oecuménique puisque étaient présents le député UMP Christian Kert et le sénateur PS Jean-François Picheral, sans compter les représentants de l’ADIMAD.

  • Maryse Joissains : Toulon exporte ses cerveaux 4 septembre 2007, par (2 r?ponses)


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