SOUS le titre « PQR : décision sans pression », Var/Nice-matin revient sur la « confusion autour du débat Royal-Bayrou ». Pour celles et ceux qui ignorent de quoi nous parlons (de deux choses l’une : soit vous sortez aujourd’hui d’un coma profond qui vous tenait à l’écart de la marche du monde, soit vous lisez cette brève quelques années après sa publication initiale), toute l’affaire est résumée derrière ce lien.
« Le président du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale Michel Comboul a estimé hier que les déclarations de Ségolène Royal accusant la presse régionale d’avoir subi des "pressions" pour ne pas organiser un débat entre elle et François Bayrou étaient "inacceptables". [...] Avant Michel Comboul, Jacques Camus, président de la commission de l’information du SPQR, avait lui aussi démenti toute pression de la part de l’entourage de Nicolas Sarkozy : "les seules pressions qu’il y a eues sont celles que nous nous imposons nous-mêmes au nom de la déontologie [...] »
Et Comboul de s’interroger : « comment simplement imaginer que la presse régionale française (65 titres, 5,6 millions d’exemplaires, 18 millions de lecteurs) puisse fonctionner aux consignes ou aux pressions de candidat quel qu’il soit [sic]. Nous faisons notre métier avec pression passion et indépendance. Ici, dans cette petite affaire, c’est simplement le fait que Ségolène Royal change, au dernier moment, les règles clairement établies précédemment avec elle et Nicolas Sarkozy qui nous avait fait hésiter, quelques heures » (Var matin, 27 avril 2007).