Sauver RTL-Toulon ?

Un dimanche soir comme un autre, 02h04 du matin et toujours pas couché. Zut, c’est déjà lundi ! Le chômage a cela de fantastique, il vous permet de vivre en décalé.

Le week-end vient de s’achever et il reste comme un goût amer au fond de ma gorge, comme si mes cordes vocales, si peu mises à l’épreuve ces derniers mois, n’avaient pas eu droit à leur défoulement hebdomadaire. C’est que l’an dernier, à la même époque, j’étais avec mon ami Bruno, à Mayol, en train de commenter les matchs du RCT. Mais cela fait maintenant sept mois que RTL Toulon a fermé ses portes. Et le RCT, je le vois toujours autant mais j’en parle beaucoup moins.

Cet été, certains nous ont soutenu, d’autres nous ont regardé agoniser, d’autres semblent avoir trouvé cela amusant, comme Cuverville. Pour le plaisir, peut-être, d’avoir l’air plus intelligent que la moyenne, et celui, tout aussi nauséabond, de montrer au commun des auditeurs que Cuverville en savait plus que lui sur le fonctionnement indigne de cette radio de nazes. Douze personnes se sont retrouvées sur le carreau. Sans trahir de secret, la majorité d’entre elles tourne en rond aujourd’hui et commence sérieusement à trouver le temps long.

Avec le recul, je me dis que j’aurais pu faire mieux, faire plus, pour tenter de sauver cette chère "exception toulonnaise". Avec le recul, je me dis aussi que la bataille était perdue d’avance (et là pour le coup, c’est moi qui en sait plus que Cuverville).

A l’époque, avec mon solde de tout compte sous le bras, je pensais pouvoir rebondir facilement. Et puis non ! Les portes se sont refermées les unes après les autres. Difficile aujourd’hui de rentrer dans Mayol, le Palais des Sports ou le stade Bon Rencontre sans avoir cette boule au ventre, cette sensation que je ne suis plus là pour les mêmes raisons. Et pourtant, que j’aimais raconter aux gens le déroulement des matchs du week-end, que j’aimais attendre la sortie des vestiaires pour discuter avec les joueurs, que j’aimais taquiner les présidents, entraîneurs, joueurs, supporters, sur des sujets bouillants. Tout ça, c’est fini. Ah qu’ils sont beaux les grands penseurs de Cuverville qui ont pris leur pied à l’époque. Mais aujourd’hui c’est moi qui ne dors pas à 02 h et quelques du matin alors que j’aimerais tant être obligé de me coucher tôt pour attaquer ma matinale. Le chômage a cela de fantastique, il vous permet de vivre en décalé, tellement décalé que vous finissez par vous demander si vous arriverez un jour à remonter la pendule.

(Je ne signe pas ce message, les fortes têtes de Cuverville auront tôt fait de me reconnaitre. C’est bien connu, les journalistes sportifs sont les rois des fautes d’orthographe).

Bernard Maury ? Ah ! Ah ! Ah ! Il paraît qu’actuellement il enseigne le journalisme à l’université de Toulon et qu’il se la joue journaliste irréprochable. Je rigole trop ! lui qui donne régulièrement des coups de main rémunérés au patronat varois. Çà c’est de la déontologie ! Sacré Nanard va !

Tant mieux pour Bernard Maury,ancien rédacteur en chef de RTL Toulon, un des journalistes(de droite)les moins objectifs de France ! Il a pour habitude d’animer des colloques impliquant des hommes politiques haut placés au niveau local.

DEPUIS LE TEMPS QUE RTL TOULON LECHE LES POMPES DES MAIRES EN PLACE ET DES HUILLES POLITIQUES DU SECTEUR, ELLE N’A QUE CE QU’ELLE MERITE.

MESDAMES ET MESSIEURS LES PSEUDO-JOURNALISTES DE CETTE ANTENNE OU SE VAUTRENT LES PONTES LOCAUX QUI RACONTENT LEURS SALADES AU PETIT MATIN, ALLEZ DONC MAINTENANT DEMANDER DE L’AIDE A VOS MECENES !

IL Y A MEME CERTAINS JOURNALEUX DE CETTE STATION QUI ARRONDISSAIENT GRASSEMENT LEURS FINS DE MOIS EN ANIMANT LES COLLOQUES DES INSTITUTIONS LOCALES. COMMENT POUVAIENT-ILS RESTER OBJECTIFS ?????

JE NE DOUTE PAS QUE CE GENRE DE JOURNALISTES SAURONT RETROUVER UN EMPLOI RAPIDEMENT DANS L’UNE DES COLLECTIVITES LOCALES QU’ILS ONT LARGEMENT AIDE DE LEURS REPORTAGES MIELLEUX.

UN AUDITEUR LIBERE

La concentration des médias et la disparition des rédactions locales ne semble pas émouvoir la plupart des citoyens... Pourtant, on leur enlève sous le pieds, progressivement, le socle de leur liberté... Les médias semblent de plus en plus vérouillés, dépendants par le haut... Quant aux journalistes de reportage qui font leur travail, les moyens de l’investigation leur semblent peu à peu retirés... La disparition de RTL TOULON n’est pas acceptable ... Quel collectif de défense faut-il rejoindre ? ERIK TAMBURI CONSEILLER MUNICIPAL DE SIX-FOURS

IL FAUT SAUVER RTL ET JETTER SON ORDI POUR NE PAS ETRE TENTE DE LIRE LE VOMIS DE CUVERVILLE.

RENE RAYBAUD

Le rachat par des fonds de pensions Irlandais d’un journal créé par le PS en 1904 en dit long sur l’évolution de ces 50 dernières années. Après RTL toulon faudra t il aussi sauver Var matin ? Dans les deux cas c’est sauver quoi ? Leur complicité avec le pouvoir ? les articles bidons (les armes à Nice) ? les interviews matinales complaisantes ? Les reportages sur Chirac anti-datés ? Deux moyens de propagande passent la main, l’un de façon définitive, l’autre change de Boss.Pourra t il être pire pour l’info que Lagardère ? Ce n’est peut être pas bon signe... mais je reprendrais bien, une deuxième fois des moules. Bien vu Olivier Vermert

svp un peu de modestie ! s’en prendre à certains defenseurs "auto-proclamés" me semble drôle de votre part a moins que vous vous consideriez comme détenteur d’un certificat universel de persiflage , trouvé où ?

un suivi regulier de cuverville me permet de noter une certaine mollesse du genou qui mets en lumiere votre "titre de gloire" : pourfendre les odieux genealogistes escrocs bataves !

meme mollesse quand a la defense de Radio Active : un message du 13 juin est toujours sans reponse... alors que vous n’avez pas signale la reprise de certaines emissions

donc un peu de modestie et peu plus d’humour et d’élégance (pour une vengeance si longtemps attendue) pour revenir dans le prochain debat des municipales ...

C’est maintenant qu’il faut boire ! à la prospérité de RTL ... sans le décrochage toulonnais.

Déjà en 1893, le slogan de la manufacture était : «  Le pneu Michelin boit l’obstacle !  » Toulon - Saint-Etienne ; une belle affiche !

Solidarité aux employés qui le méritent. Comptez-vous !

"La disparition d’une média n’est jamais une source de réjouissance" ? A reprendre deux fois des moules on en doute. Le problème n’est d’ailleurs pas là, avoir de l’appétit en toute circonstance est une bonne chose. Le petit soucis réside plutot dans l’insertion du lien pour "la pétition". Pourquoi l’avoir mis ? Par charité chrétienne ? Une obole ? Ou pour paraître "irréprochable" et rester, malgré tout, politiquement correct ? Voyons, soyons sérieux. Si Cuverville estime que RTL-Toulon ne mérite pas d’émettre, pour telle ou telle raison (politique, éditoriale, etc.) soit. Si Radio Active s’emeut d’une pétition de sauvetage... soit. Si la même Radio Active y voit la disparition d’un concurrent institutionnel, de premier ordre, lui laissant le champ libre sur les ondes toulonnaises, soit. Mais alors, pourquoi ne pas s’en réjouir. Franchement ?

comparons ce qui est comparable !!!! autant des fois j’apprecie vos critiques et vos points de vue. Mais attention on ne peut pas comparer radio active avec RTL Toulon ou alors cuverville avec le canard enchainé soyons réaliste !!!

Cuverville : le risque d’indigestion

Il est toujours touchant de voir ranimée la célèbre maxime « il ne faut pas tirer sur une ambulance ». Là vraiment, non, vous ne m’avez pas déçu.

Difficile en effet de crier au scandale, devant la fermeture d’une radio locale, quand on accumule depuis des années les clichés et qu’on a oublié de rallumer son poste pour se faire une idée précise de ce qu’on y entend jour après jour.

De toute évidence, RTL est une radio populaire et de toute évidence, ce mot vous écorche le stylo. Je ne rentre pas dans les détails de l’horoscope et des recettes de cuisine. Le problème, voyez-vous c’est encore et toujours la nuance. Que je sache, cette antenne peut être fière de ses journaux d’information, du matin, du midi ou du soir. Et vous n’êtes pas obligé d’être un fanatique des Grosses Têtes pour le concevoir.

En ce qui concerne l’antenne locale, j’y officie depuis quelques années et je suis mieux placée que quiconque pour en connaître les mérites et les défauts. Le travail est sûrement critiquable, mais vaut-il ce déferlement de fiel ? Je suis la première à crier qu’il manque du temps pour boucler des reportages plus ambitieux. Que beaucoup trop de pistes sont laissées vierges. Que le rythme d’un journal quotidien d’une heure et quart à quatre journalistes et une assistante de rédaction, relève du sport d’endurance.

N’empêche, vous me faites bien rire avec votre histoire de mange-merde. Primo, nous avons la même nourriture. Deusio, le sujet déplaisant -sur le périmètre nucléaire autour de l’arsenal de Toulon- a été fait et diffusé. Bien sur. Peut-être pas le lendemain, ni le surlendemain. Vous devez quand même le savoir, certains reportages demandent un peu plus de temps. Mais je vous prie de croire que c’est avec un stylo que je l’ai écrit, et non avec une brosse à reluire. Il est assez savoureux, au passage, de recevoir des coups de tous les côtés. Cela me fait penser à cette petite phrase que j’affectionne : « Lorsque tout le monde est de mon avis, j’ai l’impression que je me trompe ».

Vous vous fatiguez à rechercher quelle était la fête du boudin ou de l’olive ou de la figue, qui aurait été diffusée à la place. Ne fatiguez plus vos neurones, les deux sujets n’ont rien à voir, ils n’ont pas le même traitement dans le journal. Toujours ce problème de nuance. Notez que oui, nous parlons aussi des fêtes locales !!! Nous sommes une radio populaire, je vous le rappelle et je n’ai pas la honte au front.

A propos de front…. vous voyez où je veux en venir. La période a été difficile et malsaine, je suis bien d’accord. Mais voyez vous, il faut rallumer sa radio de temps en temps. Car en 10 ans, le travail a changé… j’oserais dire, du tout au tout. Je comprends, vu ce que vous représentez à Toulon, que cette histoire-là est bien ancrée dans votre esprit. Avoir de la mémoire est même une qualité. Mais ne réarmez pas votre bras maintenant, dans le contexte actuel. C’est un hors sujet stupéfiant.

Dernière précision, sur notre dépendance supposée du milieu institutionnel et politique local. Pour rappel, RTL Toulon est un media privé -ah oui, attention : ‘privé’, ce n’est pas un gros mot, c’est comme ‘populaire’. Nous vivons de la pub locale -ça doit vous poser grand problème, mais pas à nous. Car nous avons la chance d’avoir parmi nos annonceurs à la fois de grandes enseignes, de petits commerçants, et des institutionnels. Et par une chance absolue et non préméditée, aucun, je dis bien aucun de ces annonceurs n’a jamais eu le pouvoir d’empêcher la diffusion d’un reportage.

J’en arrive à ma conclusion. Vous tirez sur l’ambulance. RTL Toulon va disparaître. Ne vous fatiguez pas. Si vous appliquez votre grille de lecture à l’ensemble des media locaux, combien passeront les fourches caudines ? Le calcul est vite fait, il ne reste pas une très grande pluralité. L’objectif est-il une grande lessive, où seuls les purs, les vrais, drapés dans leur vertu, resteraient ? Est-ce vraiment le menu qui vous régale ??? Ne faites pas les ignorants ; personne n’est exempt du rapport de force, inhérent à tout groupe social. Personne ne peut se placer hors de portée des contraintes extérieures, même si tout doit être fait pour s’en protéger. Personne n’évite l’arbitrage quotidien et obligatoirement subjectif de l’actualité.

Sur la question du lien social, ce n’est pas à nous de donner de réponse, mais aux auditeurs qui nous écoutent, aux associations dont nous relayons les informations, au monde syndical, économique, culturel, sportif, que nous ne manquons pas de suivre. Au passage, vous n’avez pas du écouter beaucoup de journaux des sports, car l’actualité du RCT y a été suivie avec assiduité et impertinence. Non, tous les gens qui s’intéressent au sport ne laissent pas leur cerveau au vestiaire.

Je vous laisse enfin, en pensant moi aussi à « La bande à Bonnaud » et plus encore à « Arrêt sur Image », deux émissions qui vont s’arrêter. Moi je n’ai pas versé de larme. C’est différent. J’enrage.

Sonia Bonnin

Faire référence à Pierre Desproges, c’est bien. Mais comme vous n’avez pas la moindre once de talent comparé à ce Monsieur, on pourrait vous retourner un "le talent, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale". Cela étant, vos propos sont toujours aussi lamentables et minables avec des combats d’arrière-garde et du flinguage de bas étage. Pour des bon militants de base, ne pas s’émouvoir de la suppression d’emplois, c’est magnifique... Vivement qu’on vous ferme. S’il y a une pétition pour cela, je la signerai parmi les premiers.