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lundi 18 avril 2005
LES douves de Malbousquet sont rest�es pendant plusieurs d�cennies sans int�r�t pour les Toulonnais. Les murs �rig�s par Vauban � la p�riph�rie de l’arsenal et sous le Pont du Las �tablissent en effet un lien entre deux zones peu attirantes : un "cercle d’urgence nucl�aire" d’un c�t�, un "polygone d’isolement de la pyrotechnie" de l’autre.
Mais depuis qu’Hubert Falco a entrepris de d�baptiser le p�rim�tre, en nommant "palais omnisports pour les enfants des �coles" le cercle d’urgence nucl�aire, et "parking du palais omnisports" l’acc�s par les douves, c’est avec un regard neuf et attendri qu’on r�examine l’endroit, o� poussent les fleurs et chantent les petits oiseaux quand les tractopelles ne leur roulent pas dessus.
Les travaux avancent, et ils avancent vite. Pas question de ralentir. Pas question, par exemple, qu’un recours judiciaire d’une quelconque association vienne interrompre l’�dification du palais, au motif fallacieux que les prescriptions de la loi Bachelot ne seraient peut-�tre pas respect�es.
Alors, quand les travaux d’am�nagement de Malbousquet r�v�lent des objets ou une architecture enfouis, comme ce fut le cas r�cemment, Huberman s’indigne plus que n�cessaire : « d’apr�s plusieurs personnes proches du dossier, cette d�couverte inattendue aurait m�me provoqu� la col�re du maire Hubert Falco, plus que contrari� � l’id�e de suspendre les travaux pour ce qui s’apparente � un vulgaire tas de terre » [1].
Pas exactement un tas de terre : les sp�cialistes appellent �a "une tenaille". Rien � voir avec une pince �gar�e par un ouvrier du chantier, il s’agit d’un �l�ment de fortification. Malgr� tout, les arguments de Pomponnette ont port�. « Les travaux ne seront pas arr�t�s. On ne perdra m�me pas de temps » [2]. On va sans doute raser le machin, mais rassurez-vous, on mettra un panneau en souvenir. Louons « les capacit�s d’�coute de l’architecte des b�timents de France » [2] !
Mais depuis qu’Hubert Falco a entrepris de d�baptiser le p�rim�tre, en nommant "palais omnisports pour les enfants des �coles" le cercle d’urgence nucl�aire, et "parking du palais omnisports" l’acc�s par les douves, c’est avec un regard neuf et attendri qu’on r�examine l’endroit, o� poussent les fleurs et chantent les petits oiseaux quand les tractopelles ne leur roulent pas dessus.
Les travaux avancent, et ils avancent vite. Pas question de ralentir. Pas question, par exemple, qu’un recours judiciaire d’une quelconque association vienne interrompre l’�dification du palais, au motif fallacieux que les prescriptions de la loi Bachelot ne seraient peut-�tre pas respect�es.
Alors, quand les travaux d’am�nagement de Malbousquet r�v�lent des objets ou une architecture enfouis, comme ce fut le cas r�cemment, Huberman s’indigne plus que n�cessaire : « d’apr�s plusieurs personnes proches du dossier, cette d�couverte inattendue aurait m�me provoqu� la col�re du maire Hubert Falco, plus que contrari� � l’id�e de suspendre les travaux pour ce qui s’apparente � un vulgaire tas de terre » [1].
Pas exactement un tas de terre : les sp�cialistes appellent �a "une tenaille". Rien � voir avec une pince �gar�e par un ouvrier du chantier, il s’agit d’un �l�ment de fortification. Malgr� tout, les arguments de Pomponnette ont port�. « Les travaux ne seront pas arr�t�s. On ne perdra m�me pas de temps » [2]. On va sans doute raser le machin, mais rassurez-vous, on mettra un panneau en souvenir. Louons « les capacit�s d’�coute de l’architecte des b�timents de France » [2] !
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